PREMIÈRE VAGUE : BLACK-OUT
juin 2015« La première vague nous a prise par surprise. Non pas qu'on ne s'y attendait pas, ça faisait plusieurs jours qu'on espérait un signe de nos visiteurs, mais personne ne s'attendait à
ça. La première vague : black-out. On vivait tous notre petite vie tranquille sans jamais oublier le vaisseau en orbite devenu le centre de toutes les conversations – un fait probablement similaire dans le reste du monde – et d'un coup, plus rien. Plus de lumière, plus d’électricité, plus de réseaux … le néant. Les avions sont tombés comme des mouches – vous pardonnerez ma comparaison – et les communications ont cessé. Ça a été le début de la panique générale, l'annonce d'une catastrophe encore plus grande et une réponse à bien des questions :
Ils n'étaient pas venus en paix. »
DEUXIÈME VAGUE : DÉFERLANTE
juillet 2015« La deuxième vague a redessiné la carte du monde et éliminé quasiment 50% de la population terrestre. Me demandez pas comment parce que je n'aurais aucune réponse à vous fournir, mais
Ils sont parvenus à retourner notre planète contre nous. Tsunamis, tremblements de terre, éruptions de volcans, tout pour tuer à grande échelle sans trop se salir les mains. Adieu New York, Paris, Tokyo, toutes les grandes villes ont été décimées, emportant souvent les plus petites aux alentours, de quoi effacer définitivement les derniers doutes concernant leurs intentions. »
TROISIÈME VAGUE : ÉPIDÉMIE
septembre 2015« La troisième vague … Vous voyez tous ces films et toutes ces séries sur les zombies ? C'est un peu la même chose. Un virus a commencé à toucher les survivants. Il est sorti de nul part et a été aussi dévastateur que la deuxième vague. Fièvre, douleurs musculaires, vertiges, vomissements … les signes d'une grippe normale sauf que suivent les saignements et la mort sans aucun espoir d'être soigné. Le
Tsunami Rouge, voilà la manière dont on a surnommé ce virus, parce que à ce niveau on développe tous un humour noir et que la première personne à utiliser ce nom a dû trouver drôle de comparer ça aux tsunamis ayant détruit notre planète. Quoi qu'il en soit, peu sont ceux qui ont survécu à la troisième vague, à ce virus que l'on a découvert être transmis par les oiseaux si nombreux dans le monde – de quoi vous faire encore plus détester les pigeons. »
QUATRIÈME VAGUE : SILENCE
octobre 2015« Bien moins destructrice mais bien plus horrible, la quatrième vague c'est le silence. Chacun pour soi. On avance en développant une méfiance accrue envers les nôtres si tant est qu'ils soient vraiment des nôtres. Le seul moyen de survivre c'est en faisant confiance à son instinct et pour certaines personnes en étant seul. Mais le silence c'est aussi ce qu'
Ils nous imposent et ça c'est au sens propre. Ils nous ont envoyé des drones et des
Terminators – encore un peu d'humour dans ce bas monde s'il vous plaît – pour éliminer les derniers survivants. Leurs chasseurs nous traquent également, nous réduisant au silence sans qu'on les voit venir et sans être capable de savoir s'ils sont des nôtres ou non car c'est là leur point fort : ils savent tout de nous, jusqu'à notre manière de penser et se fondent dans la masse ne faisant que décupler le doute qui nous gagne à chaque fois que nous croisons un humain. »
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